Lectures

My absolute darling Gabriel Tallent

Critique France Info

Un roman sur l’inceste aux Etats Unis.

Roman horrible et captivant à la fois. L’écriture est ciselée. L’histoire met du temps à se mettre en place. L’ambivalence des sentiments est très bien décrite.

Août 2023

Notre-Dame de Paris Victor Hugo

On ne raconte pas Notre-Dame de Paris histoire dans le moyen âge de Paris en 1300.

Le style est fort assez inattendu tout en rupture.

Août 2023

Aller simple pour la liberté Loukas Montclar

C’est un road trip en Inde par une personne de 40 ans. J’aime le ton du livre et les réflexions très intéressantes sans idéalisme excessif.

Septembre 2023

Comme le dit Akhenaton : « Demain, c’est loin. »

« Oui, l’Inde est impitoyable. L’Inde t’épuise, te broie, mais elle est magnifique et généreuse. Ce n’est pas un pays que l’on visite, c’est une autre planète que l’on découvre. Fantasmer sur Mars n’est qu’une stupide lubie si l’on n’a jamais gravité autour de cette contrée. Apprends d’abord à connaître ton astre avant d’en conquérir un nouveau. »

Les couleurs, les bruits et les odeurs sont multiples et omniprésents. L’Inde est le seul pays au monde qui vous fait ressentir la haine et l’amour dans la même minute, vous fait pleurer et rire aux éclats dans la même rue. La compassion et l’indifférence s’entremêlent, la cupidité et la générosité ne font qu’un. Ce pays est fou, extrême. Si tu ne t’accroches pas, tu pourrais bien tomber et ne plus jamais te relever.

Aussi, l’on n’apprend pas à connaître un peuple en visitant ses temples et ses musées, mais en traînant sur les mêmes trottoirs que lui.

il est toujours instructif de connaître les statistiques ethniques et religieuses d’un pays, d’une région ou d’une ville. Cela facilite la compréhension d’un microcosme, permet de savoir où l’on met les pieds, à quoi s’attendre, comment se comporter, ce qui est tabou, ce qui ne l’est pas. 

 Comme pour le prendre à témoin, lui qui en connaît un rayon sur les Chinois, je cherche son approbation en lui révélant ce secret de polichinelle : les Chinois sont des abrutis, de rustres individus dépouillés de savoir-vivre élémentaire. Ils sont insupportables. Je ne peux plus me les voir en peinture. Je m’attends à ce qu’il abonde dans mon sens et les gratine d’un ou deux stéréotypes bien huileux. Au lieu de cela, il se contente de me dire : « Essaye d’être un peu plus ouvert d’esprit… » Zut alors ! Moi qui pensais l’être. 

Un invisible geôlier nous distille sa propagande depuis l’enfance, s’assure que l’on ne sorte pas des clous, que le retour de promenade se fasse sans heurts, sans idées stupides. La possibilité d’une évasion peu à peu s’efface de notre disque dur. Après tout, on n’est pas si mal que cela en cellule. La soupe est chaude et les gardiens sont conciliants. 

Pourtant, je ne me suis jamais senti aussi libre, épanoui et vivant. L’incertitude, l’autonomie et la frugalité m’ont ressuscité. Le confort est une arnaque. Le confort, c’est la mort. Plus tu possèdes, moins tu es. Le manque, matériel j’entends, n’est qu’une vue de l’esprit formatée par la réclame et la pression du groupe. Ce n’est pas du dernier iPhone dont nous avons besoin, mais de ne pas savoir ce qu’il nous arrivera demain.

Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, je n’ai plus peur. Ce voyage m’a redonné du courage, m’a réveillé. Je me rends compte que ce monde n’est pas aussi dangereux et compliqué qu’on voudrait me le faire croire. J’ai survécu à un accident de car dans les montagnes sri lankaises et à un bidonville indien. Quitter mon boulot ne devrait pas être si traumatisant. 

Parce que les médias et les politiciens l’entretiennent et en abusent, agitant tour à tour le spectre du chômage, du terrorisme, du réchauffement climatique, de la guerre, de la délinquance ou de la maladie. Pour nous conditionner à ne pas trop la ramener, à rester à notre place, à tout accepter pour notre bien et notre sécurité. Sait-on jamais ! La mort ou la précarité pourrait frapper l’insolent qui songerait à s’écarter du droit chemin. 

Nous sommes passés de la peur de mourir à la peur de vivre. Un suicide programmé, car vivre dans la peur, c’est avoir déjà un pied dans la tombe.

Mais c’est le prix à payer. Je ne regrette rien, et si c’était à refaire, je recommencerais. À la sortie du tunnel, je n’aurais peut-être plus un rond, mais j’aurai accompli mon rêve. La vie est un don du ciel, sa brièveté, sa contrepartie. Je partirai sans l’amertume de ceux qui croyaient avoir le temps.

Les roi maudits le masque de fer Druon

Septembre 2023

C’est captivant incroyable et pourtant vrai….

Le père de nos pères de Bernard Werber

Voyage aux sources de l’humanité, enquête aux mille rebondissements, hypothèses scientifiques stupéfiantes sur le mystère de nos origines… C’est bien écrit ça tient en alène et .. ça fait réfléchir. J’ai aimé

Octobre 2023

le Dalai-Lama et les secrets du bonheur bouddhiste de Patrick Ménard octobre 2023

Une brève histoire du temps de Stephen Hawking