En cette fin de XVIIIe siècle, l’Angleterre est dirigée par un gouvernement conservateur qui réprime toute tentative de révolte. De l’autre côté de la Manche, Napoléon Bonaparte accroît inexorablement son pouvoir.
Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, la vie des habitants de Kingsbridge est sur le point de basculer. Sal, fileuse téméraire, est témoin d’un accident tragique qui va bouleverser sa vie. Le courageux Amos, drapier, qui a hérité prématurément du négoce de son père, va devoir affronter le terrible Hornbeam pour rembourser ses dettes. Il sera aidé de Spade, tisserand novateur, et encouragé par la douce Elsie qui se bat pour financer une école où les enfants pauvres pourront apprendre à lire et à écrire.
Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire, guerre sanglante et révolution industrielle, Ken Follett dépeint avec une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour un avenir libre de toute oppression.
https://www.babelio.com/livres/Follett-Les-Armes-de-la-lumiere/1538958
Critique
Difficile de trouver meilleur roman pour comprendre sans effort ce qu’a été la révolution industrielle, et de quelle façon elle a complètement bouleversé l’existence des ouvriers britanniques dès la fin du XVIIIe siècle.
« Les Armes de la lumière », cinquième tome de la « saga Kingsbridge » entamée par l’écrivain Ken Follett en 1989 avec « Les Piliers de la terre » […]. Ça se passe en Angleterre au temps de Napoléon. En se régalant, on apprend beaucoup.
Vois-tu, mon enfant, il n’est pas bon que les classes laborieuses apprennent à lire et à écrire dit-il sur le ton paternel du vieillard prodiguant sa sagesse à la jeunesse utopiste. Les livres et les journaux leur farcissent la tête d’idées qu’ils ne comprennent qu’à demi, ce qui les incite à ne plus se satisfaire du rôle que Dieu leur a assigné dans l’existence. Ces gens là se mettent à cultiver d’absurdes idées d’égalité de démocratie.