Après la chute du régime des Khmers rouges en 1979, les forces vietnamiennes ont envahi le Cambodge, mettant fin au régime de Pol Pot. Ce dernier et les cadres des Khmers rouges se sont réfugiés à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande. Bien que délogés du pouvoir, ils ont continué à opérer en exil.
Voici les éléments principaux de cette période en exil :
1. Gouvernement en exil : Les Khmers rouges ont créé un gouvernement de coalition en exil appelé Gouvernement de coalition du Kampuchéa démocratique (GCKD), qui regroupait les Khmers rouges ainsi que d’autres factions opposées à l’occupation vietnamienne.
2. Reconnaissance internationale : Malgré les crimes commis par les Khmers rouges, ils ont continué à occuper le siège du Cambodge à l’ONU jusqu’en 1991. En effet, les États-Unis et d’autres pays occidentaux, hostiles au Vietnam communiste, ont soutenu le gouvernement en exil.
3. Activités militaires : Les forces khmères rouges ont mené une guérilla contre le gouvernement soutenu par le Vietnam, opérant dans les zones frontalières avec la Thaïlande.
4. Accords de paix : En 1991, les Accords de paix de Paris ont mis fin à la guerre civile au Cambodge. Ils prévoyaient une transition vers un gouvernement démocratique et inclusif, sous la supervision de l’ONU, et ont marginalisé les Khmers rouges.
5. Échec du retour au pouvoir : Les Khmers rouges ont refusé de participer au processus démocratique et ont continué leurs actions violentes, mais ils ont progressivement perdu de l’influence. Par la suite, leurs derniers bastions ont été démantelés à la fin des années 1990, marquant la fin définitive de leur organisation. Le gouvernement en exil des Khmers rouges a donc joué un rôle important pendant la décennie qui a suivi leur chute, mais a fini par perdre son soutien et son influence, aboutissant à sa dissolution.
Merci pour cette page historique sur les khmers rouges très intéressante.