Nous rêvions juste de liberté – Loevenbruck

Un road trip en moto dans l’immensité de l’Amérique. J’aime beaucoup le style, on est projeté dans l’histoire. En plus c’est très imagé et drôle …. mais aussi très sombre. … Continue readingNous rêvions juste de liberté – Loevenbruck


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Citations

Dans la vie, je crois qu’il vaut mieux montrer ses vrais défauts que ses fausses qualités. Vaut mieux surprendre que décevoir.

La liberté, il y en a partout. Il faut juste avoir le courage de la prendre.

– Je suis parti, parce que j’aime pas trop les maisons.
– Pourquoi ?
– Parce qu’elles sont pleines de portes.

Plus le temps passe, plus j’ai l’impression de voir nos libertés s’abimer, comme un buisson auquel on fait rien que de couper les branches,  » pour son bien ». J’ai le sentiment que, chaque jour, une nouvelle loi sort du chapeau d’un magicien drôlement sadique pour réglementer encore un peu plus nos toutes petites vies et mettre des sens interdits partout sur nos chemins.

Quand je pense aux histoires que me racontait Papy Galo sur son enfance, de belles histoires de gosses aux genoux écorchés rouges, je me dis que ça ne pourrait plus arriver aujourd’hui, parce qu’il est devenu interdit de faire ci, interdit de faire ça, interdit d’aller ici, interdit d’aller là.

En prison, plus l’heure de la sortie approchait, plus les heures sont longues. A chque seconde, vous pensez plus qu’à ça, à la délivrance, vous pensez au soleil, au vent, vous pensez à l’inconnu – parce qu’en prison il y a pas d’inconnu, tout est programmé, c’est ça l’absence de liberté – et alors les minutes sont remplies d’impatience, et vous auriez envie qu’un coup de baguette magique vous balance dans le futur une bonne fois pour toutes, parce que vous vous croyez déjà dehors, sauf que vous devez attendre quand même.

La meilleure critique

« Comment retenir ses larmes ? Comment empêcher ces grosses gouttes de couler l’une après l’autre, de s’écraser lourdement sur la dernière page de ce roman bouleversant ? Comment ne pas laisser l’émotion te submerger, le noeud dans la gorge se resserrer, la boule au ventre alourdir ton estomac ?
Comment encore rire, respirer, y croire ?
Comment ce putain de bouquin te fout une mandale !
Les mots viennent, s’agitent, butent et culbutent dans ma caboche. »

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