Cette fois j’attaque un monument de la littérature, a priori un des meilleurs auteur du XXème siècle, excusez du peu, en plus très sulfureux. Lu en mars 2024 … Continue readingVoyage au bout de la nuit Louis Ferdinand Céline
Cette fois j’attaque un monument de la littérature, a priori un des meilleurs auteur du XXème siècle, excusez du peu, en plus très sulfureux. Je l’avais regardé plusieurs fois ce livre, lu le résumé et voilà je me suis lancé.
J’adore le style, c’est râpeux en bouche, étonnant, détonnant. Le propos est aussi terrible, noir de chez noir, terrible : je me demande combien de personnes sont tombées en dépression après l’avoir lu. On sent la provoque à tous les étages.
Sur le fond je ne suis pas du tout d’accord sur cette noirceur généralisée.
Beaucoup de bonnes critiques à lire : Babelio
lu en mars 2024
Résumé
Lorsque Ferdinand Bardamu s’engage dans l’armée, il côtoie la Grande Guerre et ses horreurs. Il y perd ses illusions, en même temps que son innocence et son héroïsme.
En Afrique, où le colonialisme lui montre une autre forme d’atrocité, Bardamu s’insurge de cette exploitation de l’homme par l’homme, plus terrible encore que la guerre.
En Amérique, où le capitalisme conduit à la misère des moins chanceux, Bardamu refuse toute morale et survit comme il peut, entre son travail à la chaîne et son amour pour Molly, généreuse prostituée.
En France, où il exerce comme médecin de banlieue, Bardamu tente d’apaiser les malheurs humains. Au fil de son voyage, étape par étape, il côtoie sans cesse la misère humaine et s’indigne, cynique et sombre comme la nuit.
Citations
La vérité, c’est une agonie qui n’en finit pas. La vérité de ce monde c’est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n’ai jamais pu me tuer moi.
Les amours contrariées par la misère et les grandes distances, c’est comme les amours de marin, y a pas à dire c’est irréfutable et c’est réussi. D’abord, quand on a pas l’occasion de se rencontrer souvent, on peut pas s’engueuler, et c’est déjà beaucoup de gagné. Comme la vie n’est qu’un délire tout bouffi de mensonges, plus qu’on est loin et plus qu’on peut en mettre dedans des mensonges et plus alors qu’on est content, c’est naturel et c’est régulier. La vérité c’est pas mangeable.
La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment ; d’autres commencent et s’y prennent vingt ans d’avance et parfois davantage. Ce sont les malheureux de la terre.